Portrait : Max Souvignet, Infirmier de bloc au Médipôle Hôpital Privé

Quelle est votre fonction ?

Je travaille en tant qu’infirmier au sein du bloc général. Mon rôle est de permettre le bon déroulé de l’intervention. Je m’occupe du malade, j’aide le chirurgien et j’assure la mise à disposition du matériel pour l’intervention et son entretien. Je participe à l’application et au contrôle des procédures liées au bloc opératoire. Au bloc, nous participons pleinement à la continuité des soins. Il y a une équipe d’astreinte en dehors des heures d’ouverture qui est amenée à intervenir pour les urgences
chirurgicales. C’est une chose que j’aime particulièrement, car les interventions en urgence sont très diverses et variées et il y a à chaque fois une petite dose d’adrénaline lorsque l’on sait que la vie du patient peut être en jeu. J’ai aussi un rôle dans la formation des nouveaux arrivants et des stagiaires, le travail au bloc opératoire étant complexe, une longue période de formation est nécessaire avant de pouvoir y travailler.

Quel est votre parcours ?

J’ai obtenu mon DE d’infirmier en juillet 2012. Au cours de mes études d’infirmier, j’ai été amené plusieurs fois à aller au bloc opératoire. Au début par curiosité puis par envie. Je trouvais fascinant d’assister à des interventions. Mon stage préprofessionnel au bloc opératoire m’a conforté dans l’idée d’y travailler.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

J’apprécie de prendre en charge les patients et de travailler en équipe pluridisciplinaire. Le bloc opératoire est un monde un peu à part dans les structures, mais également un maillon essentiel. Il s’articule autour de différents métiers tous complémentaires et indispensables allant du brancardier au chirurgien. Mon rôle est d’accompagner les patients et de veiller à leur sécurité via la gestion des nombreux risques du bloc opératoire. Il faut être capable de comprendre les protocoles chirurgicaux complexes et être en mesure de résoudre rapidement les problèmes qui surviennent en per opératoire ou en péri opératoire.

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué ?

Il y a une chose que je trouve très intéressante au sein du bloc opératoire de l’établissement, ce sont les prélèvements d’organes qui y sont pratiqués. Ces moments sont particuliers, nous savons que la vie du patient se termine,
mais nous savons aussi qu’elle reprendra par ailleurs grâce aux organes greffés.

Avez-vous des projets à venir ?

J’ai pour projet de devenir IBODE via la validation des acquis d’expérience, car c’est un métier dans lequel je m’épanouis.