Cette chirurgie rénale percutanée est une technique innovante et mini-invasive, pratiquée au Médipôle Hôpital Privé, situé à Villeurbanne, et à l’Hôpital Privé Est Lyonnais, situé à Saint-Priest (Rhône-Alpes), deux établissements du groupe Ramsay Santé. Détails avec le Dr Arnaud Cimier, chirurgien urologue.
Aussi appelée mini-néphrolithotomie percutanée, cette technique chirurgicale mini-invasive, encore rare sur le territoire, a été développée en janvier 2023 par le Dr Cimier au sein de deux établissements lyonnais : le Médipôle Hôpital Privé et l’Hôpital Privé Est Lyonnais.
Réservée au traitement des calculs rénaux de plus de 2 cm, et/ou multiples au sein du même rein et/ou après échec d’urétéroscopie, cette chirurgie rénale a pour objectif de traiter les calculs les plus complexes en une seule opération, à la différence de l’urétéroscopie qui dans ces cas nécessiterait plusieurs interventions.
Une technique innovante qui facilite l’accès au calcul rénal…
La chirurgie rénale percutanée consiste à introduire un néphroscope, une petite caméra d’environ 1cm, à travers la peau du dos vers le rein et de détruire le(s) calcul(s) difficile(s) d’accès à l’aide d’un laser.
L’intervention se fait sous anesthésie générale et dure en moyenne entre 2 et 3 heures selon la localisation du calcul rénal. En fin d’intervention, la pose provisoire d’une sonde de drainage dans le dos (néphrostomie) ou d’une sonde interne (sonde JJ) peut être envisagée afin de faciliter l’évacuation des urines.
« Le patient est ensuite hospitalisé deux nuits en moyenne, et la consultation post-opératoire avec un scanner de contrôle permettra de discuter des résultats et des suites de la prise en charge. La mise en place d’un traitement complémentaire et/ou d’un régime particulier seront ensuite recommandés lors de la consultation avec le néphrologue pour prévenir le risque de récidive », précise le chirurgien.
…et permet une réhabilitation précoce du patient
L’avantage de cette chirurgie réside dans l’absence d’incision chirurgicale lourde (comparée aux chirurgies ouvertes), et facilite donc considérablement les suites opératoires du patient.
« Réalisée en une fois, elle permet au patient de ne subir qu’une seule anesthésie générale, et de bénéficier ainsi d’une réhabilitation plus précoce et de meilleure qualité », conclut le spécialiste.